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Communiquer avec vous, à partir des thèmes qui m'intéressent, et pour lesquels je souhaite vos réactions : l'actualité, les livres, les films, les musiques, et bien sûr les différents sujets auxquels la vie nous confronte.

lundi 18 décembre 2017

Laurent Stecker et l'amour

Stecker rencontre l'amour de sa vie, Nanouche, par hasard dans une cafétéria, sur une aire d'autoroute. Coup de foudre immédiat. Grand et seul amour pour lui. Tandis que se déroule le roman, le lecteur n'est pas persuadé que la réciproque soit vraie. Quels sentiments Nanouche nourrit-elle pour Laurent ? Que veut-elle au juste ?
Ils vont vivre ensemble de belles heures de bonheur et de complicité, des moments difficiles d'incompréhension, des séquences douloureuses, deux ruptures.  L'amour à deux est-il un leurre dans lequel la réciprocité n'est qu'apparence ?

vendredi 15 décembre 2017

Laurent Stecker et l'amitié

Comme j'ai eu déjà l'occasion de vous le dire, l'amitié compte beaucoup pour Laurent Stecker.
Sylvie, la bonne copine de travail, qui fait le même métier dans l'avion. C'est elle qui le conseille de consulter une thérapeute. Elle aussi qui le secoue quand il est sur le point de sombrer dans la dépression.
Ralph, un américain plus âgé que Stecker. Environ d'une dizaine d'années. Juif new-yorkais, showrunner, bien dans sa peau et dans sa vie. Ils se sont rencontrés par hasard au Drugstore des Champs-Élysées où Stecker a aidé spontanément cet inconnu à se sortir d'une mauvaise passe. S'en suit une vraie amitié durable. Ralph Kremis est vécu par Stecker comme un frère aîné, un modèle de réussite. 
Micky, une franco-canadienne qui vit à New York. Rencontre fortuite avec Stecker dans un grand magasin new-yorkais. C'est une jeune et belle trentenaire, sportive de haut niveau, entraîneuse d'une équipe de baseball. Micky est lesbienne, mais ça, Stecker qui avait des vues sur elle au moment de leur rencontre, ne le sait pas. Il a fantasmé. Il déchante. S'installe alors entre eux une véritable amitié qui ne se démentira pas. 

samedi 25 novembre 2017

Une femme d'exception

Françoise Héritier que j'ai évoquée il y a quelques jours, vient de mourir. Le jour de son anniversaire, à 84 ans. Cette femme brillante, d'une exceptionnelle modestie, a fait partie de mes modèles. Ses livres m'ont aidée, à réfléchir, à aller au-delà des clichés sur le féminin-masculin, à découvrir les beautés de la vie, fût-elle dans ses manifestations les plus humbles. 

jeudi 23 novembre 2017

La personnalité de Laurent Stecker

Laurent Stecker n'a pas de modèles identitaires satisfaisants. Sa venue au monde et celle de sa sœur jumelle ont été vécues par ses géniteurs comme des freins de l'existence. Ces deux enfants non désirés ont été placés souvent chez des amis du couple parental : les Frémont. On verra dans le roman combien la négligence et l'aveuglement des parents qui n'avaient qu'une hâte - se débarrasser de leurs enfants - aura des conséquences désastreuses. De son père qu'il méprise, Laurent dira : "Je ne veux pas ressembler à mon père. Toute sa vie, sa progéniture a été un fardeau pour lui. Il nous l'a assez répété." Et plus loin : "Il a été père de trois enfants, ça ne l'a pas empêché d'être un raté."
Et à propos de sa mère, il dit : "L’instinct maternel ! En un éclair, j'ai revu ma mère qui en était dépourvu. Qui ne pensait qu'à elle."
Pas de modèle adulte de référence, de grande personne qu'on admire, qu'on estime, et ce qui est vrai pour ses parents, l'est aussi pour les grands-parents et la génération qui précède. Laurent nourrit à leur égard de l'indifférence, de la colère, de la haine. Seule, une sœur de sa mère, une tante qui vit dans la Drôme, est vécue comme une bonne personne, sincère, ouverte, chaleureuse et bienveillante.  
Dans la vie de Laurent, l'amitié est une composante importante : amitié indéfectible avec Sylvie - une collègue de travail - , amitié franche et  inattendue avec deux Américains rencontrés par hasard, un à Paris, l'autre à New York. Ces trois êtres vont beaucoup compter pour lui et ne manqueront d'être présents quand les ennuis de Laurent vont gronder au-dessus de sa tête. Laurent est vis-à-vis d'eux assez pudique. Il n'y a pas de grandes démonstrations de tendresse chez lui. Mais est-il toujours nécessaire de dire et de montrer ce qu'on ressent ? Ne comptez pas sur Laurent...      

vendredi 10 novembre 2017

Un féminisme intelligent

Qu'il est bon d'entendre hier soir à "La grande librairie", cette délicieuse Françoise Héritier ! Écoutez plutôt sa réflexion pleine de bon sens et tellement juste : C'est ce qui est inculqué à l'enfant, dès la toute petite enfance, qui peut changer les mentalités à propos de la domination masculine. 
Eh, oui, l'égalité des sexes passe par l'éducation des enfants. De tous les enfants. Vous le saviez ? Alors, mères, pères, parents de tous genres et de toutes origines, au travail !

mardi 7 novembre 2017

Le roman "Laurent Stecker"

Certains d'entre vous s'étonnent de mon choix d'autoédition pour mon dernier roman "Laurent Stecker". Oui, c'est vrai, je n'ai pas sollicité une maison d'édition.  Sachez qu'il ne s'agit pas d'un coup de tête, mais bien d'un choix réfléchi. J'ai mis du temps à comprendre comment fonctionnent les grands et les petits éditeurs. Je ne conteste pas leurs orientations qui consistent surtout à gonfler les catalogues. Mais, force est de constater que la diffusion ne suit pas. Un exemple : j'ai écrit en 2005 "Pourquoi lui ? Pourquoi Elle ?", un ouvrage sur les couples en crise et les remèdes nécessaires pour revenir sur la cote d'amour. En 2017, pour la première fois depuis 12 ans, j'ai touché des droits d'auteur : 6 €. Ce qui se passe de commentaire. Alors voilà, s'il faut croire le dicton selon lequel on n'est jamais  aussi bien servi que par soi-même, vous aurez la réponse à la question : "Mais quelle mouche belliqueuse au bout de sa plume a pu piquer Danièle Chinès ?"
Bon, passons aux choses sérieuses. J'ai décidé de vous faire partager mes réflexions à propos de "Laurent Stecker". Ce que je pourrais appeler narcissiquement : commentaires à propos de soi. Il me semble que pour vous, avec vous, je me lance à la redécouverte de mon propre récit. A vrai dire, c'est même une aventure. 
Peut-être ce projet est-il une façon déguisée de défendre le roman. Peut-être. J'assume. Je me lance. 
Quelques pistes qui seront traitées :
* Présentation sommaire du personnage principal, Laurent Stecker, et de quelques personnages secondaires. Du moins, les plus importants. 
* Quels cadres  ai-je choisis dans le roman ? Comment construire une toile de fond crédible ? A partir de quelles recherches thématiques ?
* Clichés, idées reçues à propos de la démarche envisagée par Laurent Stecker.
* Peurs de la paternité.   

lundi 6 novembre 2017

Roman "Laurent Stecker"

Mais qui est donc ce Laurent Stecker qui pousse un jour la porte d'un cabinet de psy ?
Certes, il n'en peut plus de vivre avec une douleur intolérable, celle de la mort mystérieuse de sa sœur jumelle. 
Tout au long du roman, vous assisterez à la lente évolution de cet homme auprès d'une thérapeute qui, selon les mouvements d'humeur de son patient, est vécue comme une alliée ou un mauvais juge. 
Vers quel destin se dirige Stecker ?

lundi 16 octobre 2017

Rencontre littéraire

Chers amis, samedi 21 octobre, de 10 à 18 heures, Pôle Chabran de Draguignan (hall de la médiathèque), une rencontre littéraire est organisée. Rejoignez-moi. Je vous présenterai mes romans, mes essais et les dédicacerai.
Bien amicalement à vous tous. 
Pour mémoire, ouvrages parus :
 " L'autorité parentale " 1985.
" Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? " 2005.
" La jeunesse d'une fille d'immigrés siciliens. La Singer et le balcon. (1923.1936) ". 2008. 
" Leur guerre préférée. Ombres et lumières familiales. (1935.1945) ". 2011.
" Ma vie sans moi. Dans la ligne du Parti. (1945.1947) ". 2012.
" Dans les plis du chagrin. Lettre à l'absent ". 2014
" Laurent Stecker" 2017.

mardi 26 septembre 2017

Théâtre et romans américains




Chers amis, ne manquez pas notre rencontre du samedi 23 septembre, à 16 heures, sous le figuier. Le Théâtre du Lendemain - la compagnie de Guy-Maurice Carlier - jouera pour nous des extraits de pièces théâtrales, incontestables chefs-d’œuvre de deux dramaturges américains qui s’inscrivent parmi les plus importants du XXème siècle. Nous vous en réservons la surprise ! Puis, pour parfaire votre régal, nous avons choisi de retenir quelques fragments dans des romans de la littérature américaine dont nous découvrirons la saveur (et parfois la verdeur !). On vous attend sous le figuier… 

lundi 14 août 2017

" LAventure, c'est l'Aventure ! "

Bonjour à tous, le samedi 26 août, à 16 heures, sous le figuier, le poète-comédien Marien Guillé nous enchantera avec son spectacle théâtral "Import-Export", une quête émouvante et drôle à la recherche de ses racines paternelles.
Puis, en deuxième partie, nous suivrons les traces de ces grandes aventurières qui se hissèrent au sommet de leurs rêves... On vous attend pour partager ces délicieux moments... 

vendredi 4 août 2017

Desproges fais-nous rire !

Le samedi 29 juillet, Pierre Desproges a tenu parole et fait rire (parfois aux larmes !) une trentaine de participants passionnés par ses textes poétiques, humoristiques, grinçants et largement impertinents. 
Merci, cher Desproges pour tes saillies décalées, ravageuses, profondément tendres et humaines, sous des dehors de méchanceté iconoclaste. Tu as ravi nos années 80, nous te devions bien en 2017 ce coup de chapeau modeste et joyeux, en un temps où des intellectuels pisse-froid et imprécateurs feraient bien de s'inspirer de tes textes avant de se lancer dans des propos indignes de leur intelligence. Tu nous manques ! Je n'ai que cela à ajouter.
 

jeudi 13 juillet 2017

Desproges, fais-nous rire !

Si vous aimez l'humour grinçant, décalé, ravageur, iconoclaste, mais aussi profondément tendre et humain, votre place vous attend sous le figuier, le samedi 29 juillet à 16 heures, pour faire revivre Pierre Desproges. On a retenu des textes, des sketches, des jeux, des anecdotes, inspirés de ce grand humoriste toujours présent dans nos cœurs. 

vendredi 23 juin 2017

Merveilleuse escapade culturelle à Moscou

Si vous ne connaissez pas Moscou, courez chez votre voyagiste et retenez une date ! Cinq jours conviennent pour visiter cette splendide capitale. Chaussures de marche et bonne orientation dans le célèbre métro moscovite sont indispensables. Spassibo à notre accompagnateur Michel Cociglio pour son remarquable diaporama ! 





mardi 20 juin 2017

Une si belle rencontre Sous le figuier

 

Samedi 17 juin, sous le figuier du Muy, s'est tenue une exceptionnelle rencontre artistique avec Claude Lemesle, grand parolier de la chanson française, qui a écrit les plus importants succès de Dassin, Reggiani, Fugain, Carlos, Sardou et tant d’autres…
Sans se départir un seul instant de gentillesse, simplicité et humanité, Claude Lemesle, devant un public enthousiaste et chaleureux, a livré quelques unes des nombreuses anecdotes qui ont émaillé son parcours de vie, répondu à toutes les questions posées. Puis, spontanément, il a offert à l’auditoire conquis une émouvante interprétation de deux de ses chansons : « La bête immonde » et « Le puits », auxquelles la guitare a souligné tout le relief musical.
Le très talentueux chanteur, Eric Nicol, accompagné de ses deux musiciens, nous a tous bouleversés par l’interprétation de quelques beaux textes, dont « Il faut vivre », grand succès de Serge Reggiani.
Ce fut comme d’habitude une rencontre festive, joyeuse, décontractée… et inoubliable !
Merci, Monsieur Lemesle ! 


mercredi 7 juin 2017

Article de Var Matin à propos de "La folie dans tous ses états" sous le figuier

Claude Lemesle et la chanson française sous le figuier

Chers amis, si vous avez un projet pour le 17 juin, annulez-le !!! Rejoignez-nous à 16 heures, sous le figuier du Muy, pour une rencontre consacrée à "La Chanson Française", avec la participation exceptionnelle de Claude Lemesle, un des plus grands paroliers d'aujourd'hui.
Nous aurons l'occasion de savourer quelques unes de ses belles chansons qu'il a écrites pour Joe Dassin,
Serge Reggiani, Nana Mouskouri, Michel Sardou... et tant d'autres, interprètées par Eric Nicol, un artiste de grand talent accompagné de ses musiciens.
Alors ? Hésitez-vous encore ? Je vous invite  à apporter pour un partage festif et décontracté, et selon notre principe de l'auberge espagnole, une recette salée ou sucrée à votre choix.  Nous nous occupons des boissons. On vous attend. A très bientôt.

lundi 8 mai 2017

En France

En France, historiquement, les extrêmes politiques s'illustrent dans le contre-pouvoir. En mai 1968, le pouvoir de diriger le pays est à la portée du Parti communiste français. Il n'en veut pas, comme il l'a refusé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui compte, c'est de s'opposer aux gouvernements en place, pas de collaborer et de contribuer aux progrès. Aujourd'hui, nous sommes en train de vivre une situation politique qui a des similitudes avec le passé.
Je demande par avance pardon à la mémoire de mon père bien-aimé, qui fut un communiste militant si sincère et si convaincu. Cette analyse me fend le cœur en pensant à lui. Mais, c'est pourtant, je crois,  la vérité. 

Qu'est-ce qu'un contre-leader ?

* Avant tout, nous voici en présence d'un pervers narcissique, essentiellement préoccupé de lui-même et de sa carrière. 
* Un séducteur charismatique aux talents bien affûtés :
- Code vestimentaire étudié, en adéquation avec ses auditoires.
- Emphase verbale destinée à éblouir.
- Emploi d'un langage recherché ( pas toujours compréhensible), d'idées et de mots ronflants qui impressionnent et donnent l'illusion à ceux qui l'écoutent d'être terriblement intelligents.
Le contre-leader est un phraseur qui promet monts et merveilles. Il est vrai que les rêves et les illusions qu'il suscite bercent les jours et les nuits des esprits crédules.
C'est un passif-agressif, verbeux, prolixe ou taiseux, têtu, cultivant le mystère sur lui-même.
Le contre-leader ne veut pas le pouvoir, la légitimité. Il aspire au contre-pouvoir, dénonce, combat les lois, les institutions en place, les valeurs. Il est contre tout. Cherche l'opposition.  Le but n'est pas de construire mais de détruire. Il n'a rien à proposer que du vent.
Si certaines foules l'adoubent et qu'il perd, il n'hésite pas à abandonner momentanément le terrain et ses troupes, s'abrite derrière le secret, utilise et conseille fielleusement le sabotage : l'abstention, le retrait, l'opposition, la violence, le silence le temps nécessaire.
Le contre-leader est un personnage dangereux pour la communauté. Il faut s'en méfier comme de la peste. 

jeudi 16 mars 2017

Atelier Sous le figuier

Voici le programme 2017 que nous avons concocté pour vous. Réservez ces samedis artistiques qui se dérouleront à nouveau sous le figuier, et faites-nous le plaisir d'être des nôtres. On vous attend.

Pour la seconde année, "l'Atelier Sous le figuier" propose  au Muy un nouveau cycle de rencontres artistiques, de mai à septembre 2017 : littérature, poésie, musique, peinture, photographie, sculpture, scrap-booking, etc..., pour illustrer les thèmes de :
* La folie dans tous ses états (le 20 mai),
* La chanson française avec la participation exceptionnelle du parolier Claude Lemesle (le 17 juin),
* La littérature américaine (29 juillet),
* L'Aventure c'est l'Aventure (le 26 août),
* Hommage à Pierre Desproges (le 23 septembre).
Chaque rencontre se clôturera par le partage d'une petite collation dans l'esprit auberge espagnole. Entrée gratuite.
Renseignements et inscriptions auprès de Danièle Chinès 06.82.28.53.82, daniele.chines@wanadoo.fr et Oxybia 06.76.96.96.67, oxybia@free.fr

vendredi 3 mars 2017

Un lycée d'hier et d'aujourd'hui

C'est en 1948. Une adolescente de 11 ans passe avec succès le concours des Bourses et l'entrée dans le lycée parisien Jules Ferry. Un lycée de jeunes filles à la réputation redoutable : discipline rigoureuse et études de haut niveau.
 Février 2017, la même adolescente, aujourd'hui nonagénaire, découvre avec stupeur l'information suivante dans un article de presse :  
"Deuxième journée d'incidents dans les lycées parisiens... Un jeune homme de 16 ans a lancé un objet sur la proviseure du lycée Jules ferry et l'a blessée..."
De mon temps, aurait dit la vieille dame, nous en aurions peut-être rêvé, mais de là à ..."
Oui, ma bonne dame, mais 70 ans ont passé. Autres temps, autres mœurs. 
 

Politiquement incorrect

Est-ce de ces énergumènes dont vous rêvez ?
Une candidate malhonnête qui prétend pouvoir assumer les plus nobles fonctions de l’État et qui en viole les règles élémentaires en refusant de se rendre à la convocation de la justice ? Alors que chacun connaît depuis des décennies les malversations et les coups fourrés familiaux perpétrés de père en fille ?
Un candidat malhonnête qui a trompé le peuple en lui vendant de belles paroles sur l'intégrité, le courage, la probité morale et qui aujourd'hui n'est plus qu'un pitoyable parjure ?
Ecoeurement, vous dis-je !  Il est grand temps d'ouvrir les yeux  et de changer de cap   !

lundi 6 février 2017

Camus et Socrate

Qu'un philosophe sérieux, hier soir, dans une émission politique sérieuse, affirme que la morale n'a pas à se mêler de l'affaire qui secoue la France depuis les révélations du Canard Enchaîné, je dis : Non, ce n'est pas sérieux ! Ma déception est grande d'entendre, dans la bouche d'un philosophe, que par ailleurs j'apprécie souvent, un long développement sur  la nécessité de s'en tenir au plan politique. J'aurais préféré un peu de casuistique. La morale est une donnée de notre condition humaine. On le sait depuis le lycée qui a sensibilisé nos cerveaux juvéniles aux textes des Grecs et à la mort de Socrate. Aujourd'hui, un homme nous manque. Il s'appelle Albert Camus. 

vendredi 27 janvier 2017

Il n'est jamais trop tard !

A raison de 5.000 €, les deux commentaires, je veux bien commencer une nouvelle carrière et poser ma candidature auprès d'un directeur de revue littéraire ! Ah ? Vous pensez que je n'ai aucune chance et que je ferais bien plutôt d'aller tisser mon écœurement en attendant Ulysse ? Ah, bon ! Je suis déçue. Vraiment déçue. Je vais quand même contacter Pôle Emploi. On ne sait jamais.

samedi 21 janvier 2017

Le podium des vanités

Paroles... paroles... paroles... Promesses... promesses... promesses...
Le revenu universel ? Ah, oui? Et comment ? Sommes-nous devenus un peuple complètement infantile au point de nous laisser endormir par les sirènes de la démagogie ?

Avenir

Donald, un prénom prédestiné pour jouer dans un cartoon de Walt Disney. Sauf que là, aujourd'hui, nous allons peut-être cesser de rire comme dans l'enfance.
Même pas peur ! dites-vous ? Vous avez tort. L'Histoire a parfois des relents marécageux..

mercredi 11 janvier 2017

Le pont japonais




Tu as dit de travail ce sera le prochain
Le pont japonais au-dessus du bassin
On convoquera Monet ses iris Giverny
On dessinera ensemble tous les deux
Joyeusement
En se remémorant la belle Normandie
Et j’ai souri
Tu as dit sur l’onde il offrira une ombre
Distinguée
Les papyrus par habitude s’étoileront
Les poissons l’ignoreront
Les nénuphars en rougiront
De fierté
Et j’ai souri
Tu as dit le soleil qui toujours est de la fête
Se fera remarquer
Encore
L’eau de la jarre crânera de plaisir
Et j’ai souri
Mais nos dessins sont là inutiles orphelins
Et le sourire n’est plus

mardi 10 janvier 2017

Quand


Quand avons-nous cessé de nous prendre la main 
Quand avons-nous à table toléré nos silences
Quand avons-nous approuvé nos colères
Quand as-tu détourné tes yeux de nos étreintes
Quand Elisabeth, Chantal, Marianne m’ont-elles détrônée
Quand, le diras-tu, ton cœur s’est-il lassé