Bienvenue

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Communiquer avec vous, à partir des thèmes qui m'intéressent, et pour lesquels je souhaite vos réactions : l'actualité, les livres, les films, les musiques, et bien sûr les différents sujets auxquels la vie nous confronte.

vendredi 27 janvier 2017

Il n'est jamais trop tard !

A raison de 5.000 €, les deux commentaires, je veux bien commencer une nouvelle carrière et poser ma candidature auprès d'un directeur de revue littéraire ! Ah ? Vous pensez que je n'ai aucune chance et que je ferais bien plutôt d'aller tisser mon écœurement en attendant Ulysse ? Ah, bon ! Je suis déçue. Vraiment déçue. Je vais quand même contacter Pôle Emploi. On ne sait jamais.

samedi 21 janvier 2017

Le podium des vanités

Paroles... paroles... paroles... Promesses... promesses... promesses...
Le revenu universel ? Ah, oui? Et comment ? Sommes-nous devenus un peuple complètement infantile au point de nous laisser endormir par les sirènes de la démagogie ?

Avenir

Donald, un prénom prédestiné pour jouer dans un cartoon de Walt Disney. Sauf que là, aujourd'hui, nous allons peut-être cesser de rire comme dans l'enfance.
Même pas peur ! dites-vous ? Vous avez tort. L'Histoire a parfois des relents marécageux..

mercredi 11 janvier 2017

Le pont japonais




Tu as dit de travail ce sera le prochain
Le pont japonais au-dessus du bassin
On convoquera Monet ses iris Giverny
On dessinera ensemble tous les deux
Joyeusement
En se remémorant la belle Normandie
Et j’ai souri
Tu as dit sur l’onde il offrira une ombre
Distinguée
Les papyrus par habitude s’étoileront
Les poissons l’ignoreront
Les nénuphars en rougiront
De fierté
Et j’ai souri
Tu as dit le soleil qui toujours est de la fête
Se fera remarquer
Encore
L’eau de la jarre crânera de plaisir
Et j’ai souri
Mais nos dessins sont là inutiles orphelins
Et le sourire n’est plus

mardi 10 janvier 2017

Quand


Quand avons-nous cessé de nous prendre la main 
Quand avons-nous à table toléré nos silences
Quand avons-nous approuvé nos colères
Quand as-tu détourné tes yeux de nos étreintes
Quand Elisabeth, Chantal, Marianne m’ont-elles détrônée
Quand, le diras-tu, ton cœur s’est-il lassé

A celui qui a disparu



Il faudrait des rires pour assécher les pleurs

Il faudrait des chants pour chasser les silences

Il faudrait des combats pour ne pas renoncer

Il faudrait des soleils pour peindre les étoiles

Et des milliers de puits pour enfouir ma détresse

Il faudrait de l’amour pour encore espérer

Il faudrait des bonheurs pour bercer les chagrins

Il faudrait des joies pour vaincre les blessures

Il faudrait des lumières pour guérir mes ténèbres

Et la mélancolie pour accepter le deuil

Il faudrait du courage pour, sans toi, avancer

Il faudrait des rêves pour ne rien effacer

Il faudrait du beau temps au chevet de l’amour

Il faudrait des rosiers pour cueillir ta tendresse

Et des générosités pour, comme toi, partager

Il faudrait des élans pour rompre l’indifférence

Il faudrait des espoirs pour ne pas me faner

Il faudrait des livres pour briser l’ignorance

Il faudrait des souvenirs pour ne pas oublier

Et des résiliences pour renaître à la vie

Il faudrait ta présence dont la mort m’a privée.