Bienvenue

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Communiquer avec vous, à partir des thèmes qui m'intéressent, et pour lesquels je souhaite vos réactions : l'actualité, les livres, les films, les musiques, et bien sûr les différents sujets auxquels la vie nous confronte.

mardi 18 décembre 2018

Chaos

La société Vinci des autoroutes se  targue de pouvoir retrouver l'identité de tous les automobilistes qui sont passés aux péages sans payer grâce à la destruction des infrastructures durant plusieurs semaines. 
Elle ferait mieux de retrouver l'identité des enragés qui ont vandalisé plusieurs centaines de péages en France et de les poursuivre afin qu'ils remboursent les dégâts commis dans leurs accès de violences hystériques inadmissibles.
 Je fais partie de ceux - nombreux - qu'on n'entend jamais dans les médias depuis plusieurs semaines et qui refusent de payer l'addition du chaos. Elle sera salée. Qu'on se le dise !

jeudi 29 novembre 2018

Pourquoi devons-nous lire ?

Il faut lire les romanciers. Les anciens et les modernes. Mieux que tout autre (et je pense aux philosophes), les écrivains savent sonder et mettre en lumière les obsessions qui nous assaillent : la réussite de la vie, les échecs irrattrapables, le vide existentiel, les douleurs du vieillissement, l'énigme de la mort... et autres petits riens

BLACK FRiDAY

Le matraquage de la publicité permanente génère dans nos pauvres esprits la confusion entre besoin et envie.

lundi 15 octobre 2018

Brainstorming.

Répondre à la question : " Un couple, c'est ?..."

Une aventure.
Plus de déception que de bonheur.
Un mirage dans un désert d'ennui.
Une illusion.
Le bonheur ou le malheur.
Une douche froide sur les feux de l'amour.
C'est l'envie de dire oui.
C'est l'envie de dire non, alors qu'on se force à dire oui.
Découvrir le monde.
Vivre et survivre ensemble. 
Faire rire l'autre.
Construire.
Une équation insoluble à deux inconnus... et au second degré.
Une réponse biaisée à ma solitude.
La quiétude... L'inquiétude.
Une montagne de confiance.
Un abus de confiance. 
La recherche optimiste du bonheur.
La recherche inutile du bonheur.
De bonnes soirées et de mauvaises nuits.
Le début de l'Humanité.
L'addition des problèmes.
Je t'aime, moi non plus.
Le désir.
Le mariage pour tous.
Une force.
Une puissance.
Une juxtaposition.

Je précise qu'aucune influence n'est venue modifier les idées produites par les participants au cours de l'exercice. A vous d'y trouver votre écho intérieur et de nous communiquer à présent vos réponses personnelles...
 

mercredi 18 juillet 2018

Les Humoristes font leur Show


Chers amis, à l’occasion de la rencontre « Les Humoristes font leur Show », qui aura lieu le samedi 21 juillet à 16 heures, sous le figuier du Muy, venez rire de bon cœur avec nous. A votre intention, nous avons choisi quelques pépites drôles, savoureuses, parfois désopilantes et impertinentes, histoire de vous voir rire aux larmes et en redemander.
On vous attend. Venez nombreux avec ceux qui, comme vous, savent que Le Rire est le propre de l’Homme… et de la convivialité.

samedi 26 mai 2018

Affiche pour "Carte blanche à la poésie" 23 juin 2018


Mai 68 à Paris


Une belle rencontre sous le figuier


"Carte blanche à la poésie" sous le figuier


Chers amis, vous aimez la poésie de Verlaine, Apollinaire, Aragon, Ronsard, Rutebeuf, Baudelaire,  Prévert, les chansons poétiques de Brassens, Moustaki, Leclerc, et tant d ‘autres… Nous aussi.
Alors, rejoignez-nous samedi 23 juin à 16 heures « Sous le figuier » du Muy, pour un florilège en vers, en proses, en rimes, en slams, en notes, accompagné par la poétesse Marie-Christine Masset qui nous fera la joie d’être parmi nous.
Et si, d’aventure, vous avez-vous-même taquiné les muses, venez avec vos textes et vos musiques. Ce sera un plaisir de vous écouter.    

lundi 7 mai 2018

Au suivant

J'ai revu un amant
Il était tout tremblant
Et rendu impuissant
Par les remords ambiants
J'ai remis mes vêtements
Les yeux compatissants
Et du bout de mon gant
L'ai quitté en chantant
V'là le bon vent, v'là l'joli vent
V'là le bon vent, le prochain m'appelle
V'là l'bon vent, v'là l'joli vent
V'là l'bon vent, le suivant m'attend.

jeudi 12 avril 2018

A propos de Laurent Stecker

Bonjour Danièle,


Je viens de terminer la lecture de votre roman" Laurent Stecker".

J'ai apprécié d'être "prise" par l'histoire dès les premières pages en
oubliant ce que je savais : que vous en étiez l'auteur, que je pouvais
mettre un visage sur le narrateur...

Bien sûr, la psychologue fait penser à vous, mais elle entre naturellement
dans l'histoire et Geneviève avec sa description, sa langue, son
identité est un des personnages du roman à part entière.

Je n'ai pas quitté le livre jusqu'à la fin. J'ai  été très sensible à la
construction du récit, à l'enjambement d'un chapitre sur le suivant, en
réponse pertinente à l'intérêt du lecteur avide de connaître la suite et
surtout permettant de ne rompre, à aucun moment, l'intérêt.

J'ai apprécié aussi bien sûr les commentaires en italiques permettant une
meilleure compréhension des faits, et par suite du travail que conduit un
psychologue.

J'ai eu envie de sauter, parfois, les descriptions liées aux USA et à
Ralph, parce que j'avais envie de connaître la suite de l'histoire de
Laurent : mais ces passages seront à relire et à intégrer, probablement
en ce qui peut être une approche du narrateur, de sa vision
personnelle. De plus, beaucoup de choses, d'écrits plutôt, vous entraînent
à une série de réflexions qui débordent le récit, l'histoire du héros :
ce qui a trait à la confidentialité par exemple  et sur le dévoilement
de soi.

Merci Danièle d'avoir écrit ce livre et de me l'avoir offert. Je le
ferai lire à quelques amis avec lesquels je partage mes lectures ...

Amitiés, E.D

mercredi 14 mars 2018

Sous le Figuier en Mai



Chers amis, samedi 19 mai, à 16 heures, Sous le figuier du Muy, rejoignez-nous pour fêter le Cinquantenaire de 1968. Une année mémorable, durant laquelle, en France et dans le Monde, les événements se sont bousculés et ont contribué à des bouleversements majeurs.
On vous attend. Venez nombreux. On fera la fête, comme en Mai 68, quand on clamait : « On a le droit d’être heureux ! »

mardi 13 mars 2018

Persuasion

Un matin, elle s'est parlé à elle -même : on ne peut pas vivre longtemps sur la crête de la folie. 
Avec l'Homme du palace, c'était un lien insensé auquel elle n'aurait pas dû céder. Elle regrette.
Il s'était introduit dans sa vie par effraction douce, par traîtrise inattendue, sans aucune tentative déplacée. Aimable, sûr de lui, spirituel,  doué pour l'impertinence élégante. 
Il avait su tresser une corde de mots murmurés, de phrases voluptueuses, un lasso de rires rassurants. Elle ne le savait pas : il était comme le loup de la fable, les poils sombres de la patte recouverts de farine pour mieux tromper l'innocence.
Elle se croyait blindée. Très vite, elle avait rendu les armes, s'était sentie à la merci des sentiments. Et, très vite aussi, il avait fait d'elle une étrangère à sa propre vie. 
Qui était-il ? De quel pouvoir maléfique disposait-il pour réussir à l'entraîner hors du Soi raisonnable dont elle prétendait ne jamais se départir ?
Une sorte de secousse, puis de séisme. Il avait mis le feu à ses belles certitudes. Elle était abasourdie, au bord du saccage et de la confusion. Au seuil de la décomposition.
 Et puis... et puis, elle ne sait pas à quoi elle doit de n'avoir pas sombré tout à fait. Instinct de survie. Elle a appelé au secours les très chères amies, les quelques vraies amies, les rares soutiens qui ne jugent jamais, qui écoutent les pleurs de la nuit, quand le moindre sommeil a renoncé, quand elle avoue que le portable ne quitte pas l'oreiller. Parce qu'il va appeler... Parce qu'il n'appelle pas.... Parce qu'il n'appellera plus. Elle non plus. 
Chasser le flux des images mentales tyranniques. Ne pas succomber. Éperonner le présent. Lutter. S'agripper aux tâches du matin. Ne pas régresser. Ne plus s'abandonner aux monologues. Préserver son intégrité. 
Elle ne s'épanchera plus. Il y aura encore quelques vibrations, et puis, même s'il faut du temps, tout redeviendra calme.       
 

IMAGINAIRE

Incandescence
Manque
Allégresse
Gourmandise
Ivresse
Néant
Abandon
Illusion
Renoncement
Errance

lundi 5 mars 2018

Ombre consumée

Un jour, tout au début, comme une prémonition, elle avait recopié une citation pour  L'homme du palace : "Achille s'adressant à l'ombre du grand Ulysse :
"J'aimerais mieux être sur terre
Domestique d'un paysan
Fut-il sans patrimoine et presque sans ressources
Que de régner ici parmi ces ombres consumées" 

Il était contrarié qu'elle s'abrite derrière les écrits des autres et le lui avait dit. Elle n'en avait plus abusé. S'était consumée à lui écrire, jusqu'à en perdre le sommeil. Son règne à elle, c'était l'écriture. Son règne à lui, le mystère, le silence, les mots volontairement énigmatiques dont le sens profond échappe toujours. 
 

dimanche 4 mars 2018

Effacements

Elle a dit à son amie : "J'ai déjà oublié sa voix". C'est faux. Elle a menti. Mais y croire un instant aide peut-être à guérir. Cette voix et le rire - surtout le rire - sont en elle. Ils s'estomperont avec le temps. Elle le sait. Avec le temps, chantait Ferré...
Elle a promis à son amie, et elle l'a fait. D'abord, sur l'Iphone, supprimer le contact, les textos, les photos.  Sur l'ordi, effacer l'adresse mail, le dossier Lui, dans lequel elle avait rangé chaque matin les textes ardents du jour et de la nuit. Et puis le plus difficile : jeter au feu les mots, toutes les phrases échangées, celles qu'on écrit dans l'urgence des heures de l'absence, les mots qui ne comblent pas, qui ne servent qu'à traduire la souffrance de l'intolérable abandon. 
Oui, elle a tout brûlé. 
Un jour, comme une promesse à elle-même, elle écrira un roman : L'homme du palace ou La rencontre, ou La douleur. Mais le titre est déjà pris par Duras. La douleur, un film qu'on a tiré du roman, qu'elle a vu à Paris, un jour d'exquise souffrance d'être si loin de lui. L'homme du palace, elle retient ce titre pour plus tard. Un jour, elle écrira l'histoire d'un analphabète de l'Amour. Quand elle sera guérie, il restera la nostalgie et l'écriture. Parce qu'on guérit toujours des blessures de la vie passée.

mercredi 28 février 2018

Prison

Tous ces jours interminables, où elle se serait jetée à ses pieds pour un petit signe de lui, un minuscule appel, fût-il de pitié, elle a pensé à Oscar Wilde, dans sa geôle de Reading, écrivant sur les murs de sa cellule :  " Seigneur, épargnez-moi les douleurs physiques, les douleurs morales, je m'en charge !". Elle aurait voulu comme le poète se hisser à cette hauteur d'âme, à cette dignité, une dérision de soi sur soi qui empêche de sombrer... Elle n'y parvenait pas.

mardi 27 février 2018

Le tout premier

Elle regarde passer sa vie d'aujourd'hui, comme elle l'a fait, assise au bord du trottoir, un 16 juillet 1942,  quand Simon est monté avec sa fratrie dans le bus de la rafle.
Il avait glissé son sac d'osselets dans la poche du tablier de la gamine et dit tout bas : "Dis ? T'iras pas jouer au docteur avec Victor, sous l'escalier de la mère Tina ? " 
Elle a promis et elle l'a regardé partir. 
Elle n'a plus joué au docteur, ni avec Victor, ni avec les autres garçons de la bande du Sacré-Cœur. Elle a attendu Simon. 
Peu à peu, une petite empreinte s'est inscrite à l'emplacement du cœur, pas une étoile jaune, non, juste un stigmate en lettres capitales : ABANDON.

jeudi 22 février 2018

"Consens à la brisure"

"Consens à la brisure" écrit François Cheng.

Voilà ce que cette belle phrase m'inspire :

 Choisis entre la ferveur et la fuite pour continuer de vivre.
 Choisis entre la passion et le vide de l'absence pour survivre.
 Accepte le détachement, le basculement, la dérive, le néant. 
 Rends grâce à ces états intenses de ta vie intérieure d'aujourd'hui.
 Rends-toi présent au monde et honore l'instant présent.
 Oublie cet Autre, ce mirage,
cet imposteur de l'ivresse existentielle qui jouait à "Je me souviens"... 
 Abandonne ses silences... ta douleur.

vendredi 9 février 2018

Les amants



ÊTRE AMANTS AVEC TOI

Être amants avec toi, c’est donner aux instants la durée de l’éternité.
C’est approuver ce que tu es.
C’est aimer ce que je fais.
C’est croire à ce que tu dis.
C’est donner sans calcul, et son corps et son rire, son odeur et sa peau.
C’est murmurer des soupirs, ouvrir les yeux dans la jouissance.
C’est se moquer du monde qui grincera des dents.
C’est oublier ceux qu’on a aimés avant… dans une autre vie, ceux qui nous ont fait souffrir, fait faux-bond, qu’on a meurtris par maladresse, ceux auprès de qui on a appris un mot : la nostalgie, ce mot dont on a encore l’empreinte sur soi.
Être amants avec toi, c’est apprivoiser ce qui était inconnu… ou tellement enfoui.
C’est donner un coup de tête aux regrets, aux rancunes, parce que là, tout de suite, dans l’urgence de s’aimer, ils seraient indécents.
C’est s’appartenir et pourtant rester libres.
C’est se toucher du bout des doigts, alors que le cœur s’est fait la malle dans les étoiles.
C’est faire de l’autre son unique port d’attache.
C’est mettre à temps les voiles si ce n’est qu’une mauvaise escale.
C’est ne plus croiser le désenchantement, pour un jour, une nuit, voire plus si affinités.
C’est se vivre exotique, indien, ou esquimau, danser avec les loups, s’étouffer sous la couette.
C’est tout se dire et taire les plus profondes blessures, celles qui ne se referment pas.
C’est rire de tout, être graves, se prendre peu au sérieux, pas le centre de la terre, parce que la terre… elle s’en fout des amants. Elle en a vu d’autres des amants éblouis…