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Communiquer avec vous, à partir des thèmes qui m'intéressent, et pour lesquels je souhaite vos réactions : l'actualité, les livres, les films, les musiques, et bien sûr les différents sujets auxquels la vie nous confronte.

vendredi 22 avril 2016

Connaissance et révision de savoirs anciens

J'ai appris hier à l'abbaye de Silvacane un petit détail sur le mariage religieux. C'est à partir du Concile de Trente (qui a duré quand même près de vingt ans ! ) que les futures mariées entrent dans l'église au bras de leur père. 
Mais aussi qu'on 's'oriente' en référence à l'Orient. Et encore, que les moines qui se réunissaient le matin dans la salle capitulaire, 365 jours par an, dans un froid indescriptible, priaient, commentaient une des 74 règles de l'abbaye. Ensuite de quoi, un moine se levait, livrait son 'méfait' (souvent un manquement à la règle) et 'battait sa coulpe'. Il se faisait 'chapitrer' par les autres. 
Pour accéder à la salle capitulaire, il fallait descendre trois marches, qui étaient des symboles d'humilité. A la porte de la salle, les frères convers (les domestiques de l'abbaye) pouvaient assister silencieusement à la réunion, mais n'avaient pas 'voix au chapitre'. 
Dans l'ensemble de l'abbaye, pas de statues, de tapis, de cierges, de couleurs sur les vitraux. Rien ne devait distraire le dialogue des moines avec Dieu. 
Enfin, un détail qui m'a fait frémir : les moines étaient saignés 4 fois par an. On prétendait les délivrer ainsi des 'humeurs'. Je n'ai pas osé demander au conférencier ce qu'on entendait par humeurs. Vu ce qui secoue actuellement l’Église catholique, il aurait été de mauvais goût que je pose cette question. Non ? 

vendredi 8 avril 2016

Hommage

Deux grands de la littérature contemporaine viennent de s'éteindre : Jim Harrison et Imre Kertész.
Du premier, je retiens une écriture singulière, "ramassée", des histoires fortes et tendres, éloignées des clichés et des redondances qui fleurissent dans les romans d'aujourd'hui. Lisez, relisez Légendes d'automne, Dalva, Nord-Michigan....
Du second, Prix Nobel de littérature en 2002,  me reviennent en mémoire ces deux phrases à propos de l'enfer concentrationnaire : "Auschwitz ne s'explique pas... Auschwitz est l'image et l'acte de vies particulières." Lisez absolument Être sans destin , Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas...