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Communiquer avec vous, à partir des thèmes qui m'intéressent, et pour lesquels je souhaite vos réactions : l'actualité, les livres, les films, les musiques, et bien sûr les différents sujets auxquels la vie nous confronte.

mardi 25 septembre 2012

Présentation de mon nouveau roman " Ma vie sans moi"

 
Le dernier roman de la trilogie vient de paraître aux éditions L'Harmattan


Ma vie sans moi
Dans la ligne du Parti, 1944-1947 

Automne 1944. Lorenzo rentre à Paris, retrouve son quartier, Pigalle, et le Faubourg Saint-Antoine. Depuis cinq ans, il n’a connu que des années de guerre : la mobilisation en 1939, la débâcle de 40, la longue captivité et la Résistance dans le maquis des Ardennes.

Rejoindre le Faubourg Saint-Antoine, c’est renouer tout naturellement avec son métier de tapissier. 

La rencontre inopinée avec un ancien camarade d’atelier, militant syndicaliste et communiste convaincu, va occasionner son engagement dans les rangs du parti des travailleurs, le Parti communiste français, dont il va devenir un militant sincère et actif.

On est à la fin de la guerre. Le PCF est auréolé de la gloire de l’URSS, de la résistance héroïque et victorieuse du peuple soviétique. Même Léon Blum, rentrant d’Allemagne en 1945, écrit, et pour la seule fois de sa vie, dans un article, un paragraphe à la gloire de Staline !

L’aube des lendemains qui chantent se lève. Fort du soutien de 25% de la population française, le Parti a pour ambition de prendre le pouvoir. Il veut gagner ce dernier dans la légalité et utilise à cette fin une méthode bolchévique qui a montré son efficacité : faire occuper, par des militants loyaux et fidèles, un maximum de postes clefs de la société. C’est ainsi que Lorenzo, encouragé par sa femme, accepte l’injonction du Parti : quitter le Faubourg et rejoindre la Maison de la Radio.

La Radio de l’Occupation est révolue. Mais, comme toutes les institutions qui ont été gangrénées par la collaboration, elle est encore en proie à de multiples balbutiements et de nombreux désordres. Aux différents niveaux, ses responsables, malgré leur détermination, peinent à mettre en place une grande Radio d’Etat : la Radiodiffusion Française. On croisera, dans le roman, des hommes et des femmes qui luttent pour une renaissance saine de la Maison, tandis que d’autres s’accrochent à leurs privilèges malgré un passé récent douteux.

Le roman évoque quelques événements marquants du Parti, au travers de la vie de Lorenzo et de celle de ses compagnons de route, des militants ordinaires, extraordinairement dévoués, solidaires, généreux, portés par l’espérance et la fraternité.

Ce roman n’est pas seulement axé sur l’histoire d’un communiste engagé. Il est aussi le récit d’un homme qui aime les femmes. Pris entre l’amour de la sienne qu’il admire et celui de sa maîtresse qu’il désire, Lorenzo tente de composer un quotidien qui l’arrange et lui suffit. Comme souvent dans l’amour, les attachements aux deux femmes de sa vie se complètent et lui sont indispensables.

Mais la survenue du hasard en décide autrement, obligeant Lorenzo à sortir de cette situation qu’il voulait pérenne. La précipitation et l’enchaînement des événements feront le reste. Puisque Lorenzo n’a pas su choisir, le destin se chargera de décider à sa place et bouleversera son existence.