Je viens de lire une information bien intéressante :
400 ans avant J.-C., à Syracuse en Sicile, une loi dite du pétalisme est introduite. Elle stipule qu'un citoyen, dont l'influence est jugée dangereuse pour le maintien de la démocratie,est condamné à un exil de 5 ans. Appliquée de nos jours, dans notre chère démocratie française, cette loi nous obligerait à déployer un nombre considérable de charters. Quelle pagaye dans nos aéroports !
Pour mémoire: le terme étrange de pétalisme (à ne pas confondre avec pétainisme) provient du fait que les Syracusiens inscrivaient leurs votes sur des feuilles d'olivier, pétala en grec.
Ah ! Si Desproges était encore parmi nous...
N'oublions pas non plus que Socrate à Athènes a du boire la cigue ou equivalent. Les liens sociaux de l'époque étaient trop faibles pour permettre les degrés de liberté en tous genre que nous connaissons aujourd'hui
RépondreSupprimerMerci de nous rappeler ce fait d'histoire peu glorieux de l'assassinat d'un homme qui reste pour beaucoup d'entre nous une référence.
SupprimerPeut-on avancer l'hypothèse suivante : la faiblesse des liens sociaux de l'époque était-elle due à la préoccupation d'ingérence et d’expansion hégémonique des cités grecques ?
On voit très bien dans les invasions successives de la Sicile avant J.C, que cette volonté n'est pas seulement économique. La formule toute faite d'une Sicile "grenier de blé" des autres états n'est qu'une partie du problème. Les cités comme Athènes cherchaient aussi une vraie colonisation avec toutes les facettes sociales qu'elle recèle.