J'entends souvent autour de moi cette 'sage' parole:"La mort fait partie de la vie"
Mon esprit reste réfractaire à cet aphorisme. Je le considère comme un cliché destiné à couper court à une discussion sérieuse. Cache-t-il tout simplement la peur de celui qui l'énonce de l'angoissante perspective de sa propre finitude?
Mon esprit reste réfractaire à cet aphorisme. Je le considère comme un cliché destiné à couper court à une discussion sérieuse. Cache-t-il tout simplement la peur de celui qui l'énonce de l'angoissante perspective de sa propre finitude?
Bref, le seul fait d'entendre "La mort fait partie de la vie" ou encore "La mort est dans la vie" me navre et m'exaspère.
Il se peut que je bute sur un angle mort de ma pensée, une résistance de la réflexion métaphysique.
Mais le fait est bien là: il n'en faut pas plus pour m'irriter.
Mais le fait est bien là: il n'en faut pas plus pour m'irriter.
La mort n'est pas la vie. Mais bien plutôt un ailleurs de non-vie, de vide, de néant. Un ailleurs de non-existence comme ce qui précède la conception de l'être humain. La mort ouvre sur la béance du RIEN.
Erreur chere Daniele la vie c'est celle de l'univers qui se nourrit du PASSAGe des etres vivants. Notre existence n'a de sens que dans sa transition meme. Mourir fait partie du cycle de vie. Pauvre planete Terre si elle devait supporter tous les vivants qui l'ont occupee a titre temporaire et eminimment revocable. Du berceau a la caisse de sapin!
RépondreSupprimerCe Blog... J’aime, J’aime, J’aime...
RépondreSupprimerLe style qui nous attire dans les réflexions posées à l’écran. La profondeur de celle-ci, la légèreté de cette autre, et l’indignation qui transparait de cette dernière.
Bravo. Et Merci.
Moi, je crois "que la mort fait partie de la vie" non comme une présence lugubre et terrifiante, ou le reflet macabre de la faux à chacun de nos pas, non, mais comme une présence nécessaire: la connaissance de la fin. La finitude, seule, nous permet de saisir le plus juste de la vie. Bien sûr, la mort n'est pas la vie, mais elle l'achève. Nous ne pouvons l'ignorer. Et je dirai avec Rilke :"Ainsi vivons-nous, toujours prenant congé"...et vivons-nous d'autant plus intensément....
RépondreSupprimerMarie
Vous faites une erreur, Danièle, la vie est un passage et donc il y a un avant et un après. Aussi désagréable cela peut nous apparaître. C'est comme l'alternance de jour et de nuit. Une planète qui ne tournerait pas sur elle même serait brûlée et glacée à la fois. La vie sans la mort est indicible...
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