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jeudi 21 juillet 2011

L'opéra La Traviata à Aix en Provence

Vu à la télévision : le magnifique opéra de Verdi, dont il est impossible de se lasser, tant la musique colle aux sentiments humains les plus répandus: l'amour qui vous transporte et vous transforme, la culpabilité, la peur de l'abandon, le renoncement et la générosité, le sacrifice, le remords...
Une belle et performante Nathalie Desay (un peu trop âgée pour le rôle, un tantinet trop sautillante), entourée de voix masculines d'une qualité indiscutable, nous a beaucoup émue. Chaque geste des chanteurs était en accord parfait avec les émotions véhiculées par les mots et la mélodie.
Mais pourquoi diantre, faut-il que les metteurs en scène se croient inventifs à tout crin, en enrobant la trame narrative d'un décor et d'une période parfaitement inédits? Cette Traviata, déconnectée de son contexte et de son Temps, ne se laissait regarder et goûter l'autre soir qu'en ignorant le cadre insipide voulu pour faire jeune et novateur.
La Traviata est une histoire d'époque : la fin du XIXème siècle, une histoire de mœurs où la place de la femme est encore celle que définit exclusivement le pouvoir des hommes, une histoire de la maladie, de l'argent et des rôles sociaux codifiés.
De grâce, rendez-nous l'approche sensible du très beau film de Zeffirelli qui seul a su nous émouvoir jusqu'aux larmes.     
 

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