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vendredi 24 mai 2013

L'événement

C'était à la fin des années 80. Fanita English était de retour à Paris. Elle donnait ce soir-là une conférence sur les losers et les winners. Je me souviens que la salle écoutait la grande analyste américaine dans un silence impressionnant. Elle parlait sans notes, s'adressant aux gens du premier rang comme à ceux un plus loin qu'elle ne pouvait que deviner.
J'ai retenu que les winners croient en leur réussite parce que la confiance en soi, la modestie et la prudence dans la réflexion ne les quittent pas.
Malgré l'empathie que lui inspiraient les losers, Fanita nous engagea à les considérer comme des gens en apparence sûrs d'eux-mêmes et extrêmement fragiles au dedans.
"Ils sont autoritaires et veulent très souvent avoir raison. Avant même que les autres les sollicitent, ils retirent de leurs sacs les solutions qui,  selon eux, sont appropriées. Leurs conseils sont des diktats, leurs façons de faire dans la vie 'les meilleures' qui soient. Ils apprennent peu, jouent de manière défensive à "Oui, mais... " Dans l'existence, pour s'améliorer, il faut se remettre en question. Or, ils ne le peuvent pas. Sous leurs certitudes, se cache un manque d'assurance et d'amour de soi qui ferait peine à voir s'il s'exprimait au grand jour."
J'ai retiré ce soir-là de quoi alimenter longtemps ma réflexion sur les humains. Un autre grand analyste américain, Eric Berne, (avec qui peut-être Fanita English a étudié), affirmait :
"Il n'y a pas d'espoir pour l'humanité. Il n'en existe que pour les individus."   Méditons...

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