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mardi 27 septembre 2011

Grève des enseignants

Personnellement, je me pencherai avec intérêt sur les revendications des enseignants quand ces derniers descendront dans la rue le samedi après-midi ou la première semaine de juillet.

4 commentaires:

  1. Cela ne s'appelle pas une grève lorsque cela ne grève pas le temps de travail.
    Vous voudriez aussi voir le Père Noël faire grève à Pâques ?

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  2. Me suis-je bien fait comprendre ou faut-il mettre les points sur les I?

    La grève est un droit inaliénable, on ne reviendra pas là-dessus. Mais, pense-t-on aux familles? Respecte-t-on les parents qui sont les

    premiers "otages" des jours de grève? Je maintiens mon point de vue et je l'élargis: plutôt que de descendre dans la rue les jours de classe

    et de déserter les établissements, trouvons d'autres modalités, d'autres plate-formes de revendications. Un peu de créativité, que diable!

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  3. Je ne comprends pas cette légère agressivité à vouloir mettre des points sur je ne sais quels I, mais passons : admettons que ce soit le jeu du débat d'idées...

    Je pense que les enseignants grévistes pensent en effet aux familles, plus particulièrement aux enfants, quand leurs revendications concernent la qualité du service public (que ce soit pour lutter contre la baisse drastique du nombre d'enseignants, ou la hausse tout aussi significative du nombre d'élèves par classe).

    Quant à l'argument de "la prise d'otage", hélas systématiquement ressorti par un badaud interrogé par les médias à ces occasions, il n'a pas lieu d'être puisque depuis 4 ans les mairies sont tenues de mettre en place l'accueil des écoliers.

    Par ailleurs, je maintiens qu'une grève a évidemment lieu sur le temps de travail. Néanmoins je vous rejoins sur le fait que cela n'exclut pas d'avoir recours à des manifestations en dehors de ces dates. Et c'est d'ailleurs ce qui se passe de temps en temps (mouvements sociaux parfois centralisés à Paris le samedi).

    De la créativité, pourquoi pas : par exemple ?

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  4. La société a tellement changé que l'Ecole ne peut plus suivre. Malheureusement ou heureusement (je ne sais vraiment pas) l'enseignement, tel que nous l'avons connu, est appelé à disparaitre. Les enfants de demain auront accès à un savoir stéréotypé, via internet. L'Instruction Obligatoire aura eu la peau de l'éducation. On contrôlera le niveau des gamins, en l'abaissant d'année en année si les résultats ne suivent pas. Aux Etats-Unis les créationnistes ont déjà pris le contrôle de la moitié des écoles, la publicité tourne en boucle dans les classes de maternelles via des écrans plats, et nous n'allons certainement pas vers un meilleur service public. En France comme ailleurs, la profession d'enseignant redeviendra ce qu'elle était avant la révolution industrielle... Les plus fortunés auront des profs privés, les autres auront internet et un enseignement formaté, les plus démunis se verront ouvertes les portes des écoles gratuites, accueillantes... et religieuses évidemment !
    J'ai vingt ans de "boutique", (intervenant scolaire en primaires, collèges, lycées), et je constate partout que la cassure entre enseignant et enseigné est consommée.
    Les violences scolaires sont une réalité, et ce n'est hélas pas une question de nombre. Je travaille avec des gamins difficiles et à 10 par classes ils sont ingérables pour beaucoup. Parce que l'enseignement prodigué est déconnecté du problème. La culture générale ne résout pas la misère, le chomage, la peur quotidienne. L'école ne prépare plus à rien, et les enfants l'ont compris. Je pense que le discours syndical devrait être beaucoup plus ambitieux, et là, peut-être serait-il mieux entendu. La forme du combat est secondaire quand le fond est solide. Je propose à mes camarades enseignants dont je reste toujours solidaire, de se pencher sur les perspectives d'avenir et de préparer les grandes mutations. Ce qui ne les dispense pas de réclamer pour le présent. La créativité viendra de la mise en perspective.
    Enfin, je le pense.

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